& si maintenant on faisait vraiment connaissance ? FEAT BIANCA

J'ai passé une mauvaise journée. Je suis allé au cabinet, là où je travaille. J'aime mon boulot, là n'est pas le soucis. En fait ce qui cloche c'est qu'un de mes patients a pris un avocat pour m'intenter un procès. Cela me remue intérieurement. Je dois bien admettre que je suis ailleurs en ce moment ... en réalité je n'en veux pas à cet homme, je me sens coupable. Tom ne doit pas être fier de moi de là-haut, c'est ça qui me dérange. Je n'aime pas les tribunaux. Je n'aime pas mettre des costumes non plus. Ce n'est vraiment pas mon genre. Du coup, la journée était maussade. Je me suis un moment demandé ce que j'allais faire. Bien sûr, je vais aller voir Tom, comme toutes les semaines, j'ai besoin de me recueillir, mais je pense aussi que je dois avancer. Il n'aurait pas voulu que je baisse les bras, de toute façon ce n'est pas mon genre. Du coup, c'est vers les dix-neuves heures que j'ai fermé. Je ne veux pas rentrer à l'appartement, du coup je me dis que je devrais me promener. Je erre dans les rues quand je vois non loin de là un "manège." Je ne sais pas si on peut qualifier la grande roue comme étant un manège, mais j'ai toujours aimé cette attraction. Depuis petit, j'y viens. J'y suis allé de nombreuses fois avec Tom. On a toujours adoré nous y rendre, de ce fait, je me dis que je devrais m'y rendre. Pourquoi pas après tout ? C'est avec un sourire sur le visage que je la rejoins les mains dans les poches quand je l'aperçois. Il s'agit de l'avocate de mon patient qui m'intente un procès. Elle est encore plus belle au crépuscule. Je ne sais pas trop comment agir, alors, je lui fais un signe de la main. Je regrette tout de suite après, je suis un grand nigaud.

J'adore ma vie en ce moment tout me réussit, j'ai des amis parfaits, une famille en or et surtout un travail que j'aime plus que tout au monde. Ce que j'aime dans mon travail c'est de pourvoir aider des personnes qui ont besoin d'aide et ce que j'aime encore plus c'est de venir en aide a des cas dit 'désépérée' au plus le cas et dur au plus je vais vouloir le défendre même s'il n'a pas forcément de quoi payer je prend le dossier et en général je gagne tout mes procés c'est bien pour cela que je bosse toujours pour monsieur Connor sans mes victoires je pense qu'il m'aurais vurer déjà depuis un moment. Je ne suis pas forcément un bon élément toujours à contredire les ordres et à en faire qu'a ma tête, c'est moi qui dicte ma loi et limite, il n'a rien à dire, je me sens forte et indépendante et ça depuis toujours.
En ce moment, je bosse sur un cas qui me tient particulièrement à cœur, un patient est venu me trouver pour porter plainte contre son médecin généraliste pour faute grave, au début, je n'ai pas trouvé l'intérêt du dossier et au fil des recherches, j'ai trouvé des preuves contre le médecin et maintenant, je suis sure de gagner le procès si on va juste là. Après une journée à avoir bossé dur, je décide de rentrer à pieds chez moi pour profiter de cette belle soirée, je tombe nez à nez avec une fête foraine et comme je suis une grande enfant, je décide d'y aller. Je mange de la barbe à papa quand soudain un homme me fait un signe de la main, je le reconnais tout de suite et je souris, c'est l'homme avec qui je vais me battre prochainement, je m'approche de lui est, je lui dis :: belle soirée pour se promener :: je lui souris sincèrement, le boulot, c'est le boulot et la fête foraine, c'est fait pour s'amuser alors, ce soir pas de méchante avocate, mais, juste une fille de trente ans qui joue comme une enfant, et pour ne rien gâcher, je trouve cet homme vraiment trop sexy.

Je dois bien avouer que je suis tout de même heureux de la voir. Dès que j'ai croisé son regard je me suis senti ... je ne sais pas comment dire en réalité. Je n'avais jamais ressenti pareil chose auparavant. Malheureusement, elle est l'avocate de l'un de mes anciens patients. Il semblerait que j'ai fait une faute médicale. Je m'en veux bien évidemment, mais je ne veux pas aller jusqu'au procès. Je suis près à mettre le prix que cette personne voudra. Je ne sais sincèrement pas si cela est la bonne décision. Je suis un très bon médecin, mais toutefois, on fait tous des erreurs, je suis humain après tout. Bien entendu je me suis excusé à de nombreuses reprises, mais le dit client m'a alors dit que je devrais en parler avec son avocat. Cela me mine le moral, je ne suis pas un charlatan, je suis bon dans ce que je fais, mais apparemment ce dit patient n'est pas d'accord avec moi. D'ailleurs, à mon humble avis, ce patient exagère pour avoir un maximum d'argent. Je n'ai parlé à personne de ce qu'il m'arrivait. On dit toujours que l'on a besoin de s'entourer lorsqu'il nous arrive des choses dans la vie, mais je fais le contraire ... quand ça ne va pas je m'éloigne. D'ailleurs, ma mère, qui me connait par coeur, m'a appelé aujourd'hui pour savoir comment j'allais. Elle ne se trompe jamais, ce que je trouve fabuleux et effrayant à la fois. Enfin, à présent je suis à la fête foraine et cette magnifique rousse me rejoins. "Oui, c'est certain." Je regarde la grande roue avant d'ajouter : "J'ai vu la grande roue au loin alors je me suis dis que je devrais venir faire un tour." Je hausse les épaules, un sourire encré sur le visage. Je ne peux que sourire en sa présence.

Je l'observe un moment sans rien dire , il parait beaucoup moins angoisser que la dernière fois que je l'est rencontrer. Dans cette histoire, c'est moi la méchante avocate qui détruit le gentil médecin de famille, portant, je suis du côté des bonnes personnes, j'aide même gratuitement certains d'entre eux, c'est loin d'être comme u bureau où on aide seulement à ceux qui ont les moyens. Je le regarde de nouveau et je mange un peu de ma barbe papa avant de dire :: Vous en voulez Kessy ?:: Je désigne le produit sucré, j'utilise le vouvoiement tout en utilisant un ton amical et en lui fessant comprendre que j'ai retenu des détails sur sa vie. Je lui tends la barbe à papa encore et je m'en ressers. Je le regarde de nouveau avant de dire à nouveau :: j'adore la grande roue, j'adore le vu qu'on a de tout le haut, je la trouve tellement magnifique::. Je lui fais un sourire des plus sincère et dit de nouveau :: j'aime aussi gagner des peluches au stand de tir là-bas:: je lui désigne le stand plus loin. ::J'aime gagner des peluches pour les offrir aux enfants des familles que je défends gratuitement:: je suis très proche de mes clients, j'aime les aider jusqu'au bout, je dis ::je suis une grande enfant et non le méchant loup:: je lui fais un clin d'œil, je reprends un bout de barbe à papa avant de reprendre la parole pour lui dire : ::allons-nous amuser Kessy s'est faite pour ça une fête foraine après tout::

Je suis assez surpris je dois bien l’admettre. Elle est amicale avec moi comme s’il n’y avait pas l’affaire en cours. Je ne suis absolument pas un mauvais médecin, vraiment. Je suis un bon médecin de famille et je ne veux pas cesser mon activité à cause d’un cas à part. Je me suis peut-être trompé, mais cela arrive à tout le monde non ? Elle même ne s’est jamais trompé ? Mais je n’ai pas envie d’en parler, je dois chasser ce procès de mon esprit, après tout si je suis venu ici c’est pour m’amuser et penser bien évidemment à autre chose. J’adore la fête foraine, j’aime faire des manèges, mais à cette heure-ci il n’y a rien de mieux que d’aller sur la grande roue pour regarder la ville illuminer. Elle me propose de la barbe à papa et je lui souris. J’en prends un morceau parce que oui, moi aussi j’aime cela. Elle m’annonce qu’elle aussi adore la vue de la grande roue. Je me demande si je devrais lui demander si elle a envie d’y aller avec moi, mais j’hésite un instant. Elle se montre amicale, mais je ne suis pas certain. Si cela se trouve elle agit ainsi pour trouver mes points faibles et s’en servir … Je suis sans doute trop parano, mais il n’y a pas que moi qui doit être dans ce cas là, si ? Je prends une nouvelle fois de la barbe à papa quand elle reprend. Elle me dit qu’elle aime gagner des peluches, moi aussi. Elle continue en me disant qu’elle n’est absolument pas méchante, je veux bien la croire, mais j’hésite toujours, je ne suis pas certaine de se que je veux. Elle me dit alors qu’on devrait s’amuser. J’hésite un instant avant d’enfin ouvrir la bouche. « Cela vous dit un tour de grande roue ? C’est moi qui offre. Ensuite on verra qui est le plus fort pour gagner des peluches. » Je lui tends alors mon bras pour qu’elle le prenne et nous prenons la direction de la grande roue.

Mon travail, c'est ma vie ma priorité sans lui, je me sens complétement perdu. Je me souviens qu'une fois, je m'y suis rendu malade avec de la fiéve je travailler sur un dossier important et je ne voulais pas le laisser à une autre personne, je suis donc allé bosser malade et je suis tombé dans les pommes ce jour-là d'épuisement si je me souviens bien. Je suis donc le genre de personne qui se donne à fond pour son travail et pour ses clients quand je sens qu'un dossier vaut le coup, je peux passer des nuits blanches pour trouver une faille dans le système, je suis la crème de la crème des avocates. Le dossier avec Kessy est un peu spécial, mais, si je joue bien mes cartes, on peut s'arranger à l'amiable et éviter de longues journées au tribunal, j'adore plaider, mais, si je peux éviter sur ce genre de dossier, je le fais. Je continue de manger ce délice enfantin tout en l'observant, je le trouve formidable ce mec, j'écoute ce qu'il me raconte et je souris. :: ça serait un plaisir de monter dans la grande roue avec vous surtout si c'est offert :: j'éclate de rire sans vraiment le vouloir , je suis une personne qui ne se prend pas la tête en forme général et qui n'a pas peur du regard des autres. :: vous me mettez au défi Monsieur ? Je suis très mauvaise perdante je, vous aurez prévenu :: je lui souris de nouveau, j'aime ce petit moment de détente en sa présence, je me sens beaucoup moins stresser qu'en début de journée. J'entre en contact avec lui est, j'ai comme un frisson qui parcourt mon corps je n'est pas ressenti cette sensation depuis des années c'est surement un petit coup de vent quoi d'autre ? :: je suis ravie de vous avoir rencontrée ce soir Kessy :: c'est la vérité une fête foraine, c'est toujours mieux à deux Lou n'étant pas disponible ce soir, j'étais seule pour profiter des joies des manèges, c'est dommage quand même.

Je dois bien admettre que je suis très heureux d’avoir croisé mademoiselle Dwyer. Il me semble que son prénom est Bianca si j’ai bien compris. Je dois admettre que je la trouve très belle. Je ne sais pas si cela vient de son magnifique regard, ou bien encore de son sourire. Je n’ai jamais été aussi ébloui par une personne. Cela n’est toutefois par mon genre. Je ne suis tombée amoureux qu’une fois dans ma vie et j’étais au collège. Peut-être suis-je fait pour ne pas aimer ? Qui sait. En tous les cas cette jeune femme m’attire, mais je me dis que cela est peine perdue. Elle représente un patient qui porte plainte contre moi, autant dire que nous n’allons pas devenir amis elle et moi et pourtant elle accepte mon invitation pour faire un tour de grande roue. « et si » résonne dans ma tête. & si je lui plaisais ? & si je ne l’a laissais pas indifférente elle aussi ? Il vaut bien mieux que je ne me pose pas cette question. Je suis heureux lorsqu’elle prend mon bras. Nous nous rendons à la grande roue quand elle m’annonce qu’elle est mauvaise joueuse. Cela me fait rire, je dois bien admettre que moi aussi je suis mauvais joueur ! Cela va donc être la guerre pour gagner ! Y penser me fait sourire, il y a un léger vent, mais cela fait du bien. Je lui pique une nouvelle fois de la barbe à papa, la soirée est parfaite. Je sifflote un air de musique et nous marchons côte à côte. Nous n’avons pas besoin de parler, nous sommes bien ainsi. Du moins, je me sens bien avec elle. « Celui qui perd sera obligé de faire un gage ! » Je ris un instant avant de reprendre : « Vous relevez le défi mademoiselle Dywer ? » Je lui lance un regard plein de malice. J’espère qu’elle acceptera ce défi ! J’adore jouer je dois bien en convenir. « Moi aussi je suis content de vous avoir rencontré. » Je lui fais un clin d'œil avant de l’inviter à passer devant moi pour monter sur la grande roue. Je paye rapidement le forain et je m’assois à ses côtés. « Nous allons pouvoir profiter d’une vue fantastique. » J’ai déjà hâte d’être en haut, puis je me rends compte que notre situation si je puis dire ainsi est « romantique ». Je pose mon regard sur elle quand elle croise mon regard. Je lui souris avant de lui dire tout bas : « N’est-ce pas un peu trop romantique ? » Je me pince les lèvres avant de reprendre : « Je veux dire aux vues des circonstances. » Je veux bien évidemment parler de l’affaire en cours, puisqu’elle est l’avocate du patient qui porte plainte contre moi.

Kessy est la dernière personne avec qui je pensé passer ma soirée, mais, je suis ravie d'être avec lui. Lors de nos rendez-vous pour le boulot, je n'ai pas remarqué son regard à quel point il était séduisant, il a un regard si profond si sincère, je pourrais me perdre a l'intérieure en le regardant. Je ne suis pas le genre de fille qui attend le prince charmant et qui croit au conte de fées, je suis plutôt de celle qui joue avec les hommes et qui les largue sans pré-avis. Je ne suis pas de celle qui a besoin d'un homme dans leur vie, de celle qui vivent pour leur hommes sans vivre leur vie. Si, je suis dans cet état d'esprit, c'est que j'ai connu l'amour une fois dans ma vie qu'il m'a brisée et que je me suis promis de ne plus jamais tomber amoureuse d'un mec de ma vie. Aujourd'hui, je m'amuse avec eux en ce moment, c'est avec le frère de Lou que je prends du plaisir, c'est mon sex-friend et accessoirement, mon meilleur ami. Je le connais depuis un moment et j'ai toujours été attirée par lui, mais, je ne me vois pas en couple avec lui, on n'est pas dans cet état d'esprit et si un jour un de nous deux changent d'avis, il faudra voir à changer les règles du jeux. Je suis donc avec Kessy et je me verrais bien passée la soirée et la nuit avec lui bien sûr, on ne jouerait pas aux cartes. Le seul souci que j'ai, c'est que je suis en procès contre lui et que ça ne serais pas bien de coucher avec le parti ab serve. Fin, brève, nous n'en sommes pas là ont fait juste un tour de grande roue ce n'est pas une demande en mariage. Je sors de mes pensées et je lui réponds :: je relève le défi Kessy, j'adore jouer et je ne perds jamais :: j'aime son état d'esprit joueur dans d'autres circonstances, on pourrait être ami nous deux pourquoi pas d'ailleurs. :: j'adore profiter des belles vues surtout en charmante compagnie :: je vais un peu trop loin là, mais, j'assume et je souris. :: on n'est pas dans un film, on ne va pas rester bloquer en haut et finir par s'embrasser :: dans tous les films et séries romantiques, c'est comme ça que ça se passe, je ne suis pas forcément fan de ce genre de séries, mais, j'en ai déjà vu avec Lou. Je lui souris tendrement avec de rajouter :: oublions l'affaire pour ce soir profitons de notre soirée la réalité nous rattraperas bien assez vite vous ne pensez pas ? :: je n'ai pas envie que l'on se prenne la tête, j'ai envie de passer une bonne soirée avec lui.

Je dois bien avouer que je n’ai pas du tout envie de me rappeler le procès qui me concerne. Apparemment j’aurai fait une erreur médicale. Je dois bien admettre que cela m’atteint beaucoup. Je suis très sensible, mais cela peu de personnes le savent. Bien sûr, j’avais mon meilleur ami, mais il est décédé. Je pense très souvent à lui. Sans Tom je ne me serais jamais ouvert, sans lui je ne serais sans doute pas médecin, puis je serais encore chez mes parents, sans sortir de ma chambre. J’ai eu énormément de chance de faire sa connaissance. Il était comme un frère pour moi et nous voulions travailler ensemble. Nous avons poursuivi des études de médecines ensemble, mais malheureusement il est décédé trop tôt. Toutes les semaines je me rends au cimetière pour lui parler, je dépose des fleurs et je reste un instant, ainsi, avec lui. Je lui raconte mes journées, mais croyant comme je suis, je pense qu’il peut me voir d’en haut. L’histoire du patient m’affecte beaucoup. Je ne suis pas un mauvais médecin, du moins j’essaye de m’en convaincre. Bien sûr, je ne veux absolument pas aller au tribunal, je suis prêt à mettre de l’eau dans mon vin, mais à quel point ? Je ne suis pas méchant, je n’ai pas de mauvais fond. Je pense sincèrement que cette personne est néfaste, qu’elle agit ainsi pour avoir de l’argent, mais je ne peux rien y faire. Il a une très bonne avocate, je nage dans la semoule. Je suis très perturbé en ce moment, mais je souhaite profiter de ma soirée. À cette heure de la journée je ne suis plus le docteur Trevelyan, je suis Kessy, simplement Kessy. Je garde toutefois mon sourire, comment ne pas en avoir un avec une si charmante compagnie ? Je souris davantage quand elle m’annonce qu’elle relève le défi, je suis réellement très joueur et moi aussi je n’aime pas perdre, mais je ne suis pas mauvais joueur pour autant. Je me contente de regarder le ciel et l’astre lunaire. La soirée est parfaite, dommage qu’elle ne soit pas avec l’homme qu’elle aime. D’ailleurs, je me demande si cette très belle rousse a un petit ami. Sans doute que oui, elle doit sûrement être fiancée, ou sur le point de l’être. Une personne aussi adorable ne peut pas être seule. Elle me trouve de bonne compagnie, je trouve cela gentil. Je dois bien en convenir, cela me plait. Je souris toujours, les prunelles scintillantes. Quand elle me dit que cela ne risque pas de se passer comme dans les films je ris. « Je ne sais pas ! J’ai peut-être payé le forain pour qu’il nous arrête tout en haut et qu’on soit bloqué ! Qui sait. » Je fais alors un clin d'œil au forain, évidemment je ne lui ai rien demandé, mais j’avoue que je trouve cela drôle. Je lui donne la main pour qu’elle pénètre dans la cabine et puis, je la suis et je la ferme. Nous sommes à présent prêt à admirer la ville de nuit, avec toute la lumière qui va la rendre magique.

La situation pourrait paraître étrange pourtant à mes yeux elle ne l'est pas du tout , après tout nous sommes deux adultes et nous savons prendre nos propres décision et là nous avons décide de prendre du bon temps. Nous savons très bien que nous sommes dans une bulle et qu'à la fin de la soirée tout redeviendra comme avant, c'est comme dans Cendrillon en fait à minuit, je vais me transformer en servante. Je souris à mon idée donc Kessy, c'est mon prince charmant du coup, il a l'air d'un prince. Je le fixe sans même m'en rendre compte, j'aime son regard, j'aime être celle à ses côtés et que tout le monde voit que nous sommes ensemble même s'il y a rien entre nous a part une attirance pour ma part en tout cas. dans ce cas, je vais rester bloquer en haut de la tour avec un charmant jeune homme, je n'ai pas trop à me plaindre : Il me fait rire avec sa plaisanterie, je lui réponds encore amuser :: dans ce cas, je vais rester bloquer en haut de la tour avec un charmant jeune homme, je n'ai pas trop à me plaindre :: j'agis comme une lycéenne a qui ses hormones jouent des tours. Je ne me reconnais pas, je ne suis pas de ce genre-là, je ne tombe pas amoureuse, c'est contre ma nature, je suis moins sérieuse que ça. Je change le temps d'une soirée pourquoi ? Pourquoi je change en sa présence qu'a-t-il de plus que les autres pour me faire sourire et rire ? Qu'a-t-il de plus que les autres pour que je ne voie que lui ce soir ? Je ne comprends pas, mais, j'apprécie le moment donc je ne dis rien. J'avais oublié que je tenais sa main, je la lâche, je ne voudrais pas qu'il pense que je le drague ou quelque chose dans le genre ::j'adore cette vue, je pourrais rester des heures ici :: comme une enfant, je me prends en photo avec en arrière-plan cette très belle vue puis j'en prends une de la vue seulement, je regarde Kessy et je dis : tu en fait une avec moi ?:: je me reprends tout de suite :: vous en faite une avec moi ? Un souvenir d'une belle soirée ?:: je lui souris de nouveau. Il ne veut peut-être pas que je le tutoie, c'est pour cela que je me suis repris tout de suite.

Je dois bien en convenir, je passe une très belle soirée. La jeune et belle rousse m’a immédiatement plu. Le coup de foudre comme qui dirait. Cependant, il y a une sorte de barrière entre nous. Elle est l’avocate d’un ancien patient, il veut aller jusqu’au tribunal. Je ne veux pas perdre, je ne peux pas perdre, si c’est le cas je devrais rendre mon cabinet et je ne serais plus médecin. Comment pourrai-je vivre sans cette passion pour ce métier ? J’ai toujours su que je serais docteur, alors j’ai peur de tout perdre tout simplement. Je n’en dors plus de la nuit, je commence à être « malade » comme qui dirait. Je ne mange plus, je picore. J’ai peur de mal agir avec mes autres patients. Pourquoi ai-je fait cette erreur de diagnostic ? D’ailleurs, je sais seulement qu’il s’agit d’une erreur médicale. Je voudrais ne pas aller jusqu’au tribunal, mais je ne sais pas s’il acceptera. Il veut très certainement me saigner. Il veut que je ferme mon cabinet … cela me perturbe et me turlupine, mais je cesse d’y penser. Je passe un agréable moment avec cette rousse qui fait chavirer mon palpitant. Elle est belle, j’aime le contact de sa peau, elle est douce. Son sourire m’ensorcèle, je suis happé par son regard, je suis foutu. Je tombe amoureux d’une femme qui va sans doute me mettre au tribunal. Mauvais timing ? Peut-être pas, après tout sans cela est-ce que je l’aurai rencontré ? Je ne suis pas sûr, seulement il ne peut rien avoir entre elle et moi. Si cela se sait elle pourrait perdre son travail. De plus, je sais que c’est une excellente avocate, sans doute la meilleure de toute l’agglomération de Manchester. Encore une fois je suis foutu. Quand nous montons j’ai l’impression d’être dans une bulle de bonheur. Le moment est magique, parfait. Il y a des lumières un peu partout, la vue est à couper le souffle. Nous ne sommes que tous les deux. Je souris bêtement s’en m’en rendre compte quand elle me demande si je veux bien que l’on prenne une photo ensemble. Si elle savait que j’ai seulement envie de l’embrasser ! Je me perds toujours dans son regard si beau. On peut tout lire dans celui-ci. Je vois la fougue, la passion, l’amour. Je ne sais pas si je perçois correctement les choses, mais c’est ce que je vois lorsque je la regarde. De plus, elle est magnifique. Son visage est parfait, sans défaut. «  Bien sûr, je veux bien que l’on prenne une photo ensemble. » Je me rapproche d’elle, nos corps se frôlent, j’ai les poils qui se hérissent. Bianca prend la photo quand soudain la roue s’arrête. Nous sommes tout en haut. J’esquisse un sourire. Je lui avais dit que j’avais peut-être prévu une panne et cela est arrivé sans que je ne le demande. J’espère qu’elle ne va pas être prise de panique, nous redescendrons rapidement j’en suis certain. « Votre petit ami n’est pas inquiet que vous soyez dehors si tard ? » Après tout une si belle femme ne peut pas être célibataire, si ? Je tilt seulement maintenant qu’elle m’a tutoyé, mais je ne suis pas sûr que cela soit une bonne idée puisqu’elle a pour client un de mes anciens patients qui désire me mettre au tribunal. « Je suis désolé, je voudrais vous tutoyez, mais … enfin … dans les circonstances actuelles ... » Je soupire, puis j’ajoute sans la regarder : « J’aurais aimé vous embrassez, mais je ne pense pas non plus que ce soit le bon timing. » Je me pince les lèvres et une fois encore je me perds dans son regard. Je pourrais passer tout mon temps à la regarder tout simplement.

En étant avocate, je vois plusieurs types de profil, cela va du coupable pris sur le fait à l'innocent injustement accusé, j'ai fait des deuxièmes cas ma grande spécialité, je m'occupe souvent de gros dossiers des personnes que tout accuse et j'arrive a force de travail acharné à prouver leur innocence. En ce moment, je prends de nouveaux styles de clients, ce sont les divorcées, ils nous ramènent beaucoup d'argents si l'on gagne le procès bien sûr. Je travaille sur ses nouveaux cas avec Lou ma meilleure amie, je veux lui prouver qu'elle est capable de faire du très bon boulot, je la connais par cœur et je sais qu'elle est douée. Je ne crois pas en l'amour, c'est donc tout naturellement que les cas de divorce ne m'affectent pas Lou à un peu plus de mal, elle croit au prince charmant et tous ses divorces la travaillent même si elle n'en parle pas, je sais que cela la touche. Tout cela pour dire que je ne crois pas en l'amour, mais, là, j'ai un sentiment étrange qui s'empare de moi, je me sens heureuse et en sécurité avec lui. Je n'ai pas ressenti ce genre de sentiments depuis des années, je me sens bien et j'imagine bien à être avec lui et c'est étrange de penser à ça alors, que je fuis l'engagement depuis des années. Kessy change la donne, il me fait vibrer sans même parler, je sens qu'il se passe quelque chose, mais, pour une fois, je ne vais rien tenter et je vais voir ce qu'il ressent pour moi. Ce qui me fait rire, c'est que je ne le connais même pas, mais, dés que je l'ai vu au cabinet, je suis tout de suite tombé sous son charme, il a quelque chose dans le regard que d'autre non pas. Il a quelque chose qui me plait et que je veux que pour moi, je le veux que pour moi. Comment je peux penser des choses pareilles, je secoue ma tête pour sortir de mes penser , je prend une photo avec lui, je fais mon plus beau sourire, je regarde la photo et je sourit bêtement , je nous trouve beaux nous, formons un très charmant couple. Je vais mettre cette photo en fond d'écran plus tard, je l'aime trop, je lui montre. J'éclate de rire sans même contrôler et je dis tout en souriant :: je n'ai pas de petit ami, personne ne me supporte assez longtemps pour être mon petit ami et puis, j'ai un travail qui m'occupe énormément les jeunes hommes qui ont partagés ma vie ne l'on pas apprécier et vous Kessy ? :: je ne vais pas lui dire que je suis plutôt brancher plan cul enfin ça c'était avant je n'est plus envie de ça maintenant, j'ai juste envie de lui. :: vous ne devais pas vous excuser pour ça il y a en effet, cette affaire, mais , elle est bientôt finis, j'ai pris ma décisions. Je ne dois pas vous en parlez encore, mais, cette histoire est bientôt finie je m'en charge :: en effet, j'ai décidé quelque chose pour mettre fin à cette histoire. Ce qu'il dit me fait sourire, il veut de moi fin, il veut m'embrasser, je me sens pousser des ailes blanches dans le dos, je me sens être une personne unique :: moi aussi, je veux vous embrasser Kessy, j'aime être avec vous ici, j'aime votre présence et cette façon que vous avez de me regarder. Oui, je veux vous embrassez et je m'en contre fous du timing j'ai pour habitude de faire ce que je veux et quand je le veux alors, si vous le permettez je vais posez mes lèvres sur les vôtres et ce baiser va changer votre vie.:: je viens de sortir une réplique d'un film que Lou m'a fait regarder, je deviens romantique cela ne me ressembler absolument pas.

Je me souviens que toutes les filles du lycée craquaient pour Tom et pour cause, c’était un mec très cool. Il était toujours détendu, toujours souriant, je me demandais pourquoi il avait désiré être mon ami. Je me posais tous les jours la question, Tom avait percé quelque chose chez moi que je n’avais pas encore découvert. Il était mon meilleur ami, je pense tous les jours à lui et je suis certain qu’il m’aurait encouragé à draguer Bianca. Il l’aurait trouvé parfaite pour moi, du moins j’aime le croire. En même temps je pense que si Bianca avait connu Tom elle aurait sans nul doute craquer pour lui, plutôt que de tomber sous mon charme. Quel charme d’ailleurs ? Je ne suis qu’un jeune homme médecin généraliste, timide, ambitieux, bosseur. Je ne fais pas grand chose de mes journées, je travaille beaucoup et lorsque je rentre chez moi c’est pour manger, me doucher et dormir. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir tenir le rythme, je veux que Tom soit fier de moi d’en haut, mais je ne suis pas certain qu’il le soit. Cette sombre affaire avec mon patient me mine, j’ai l’impression que Tom est déçu de moi, j’ai l’impression que tout le monde est déçu. Je me sens stupide, je ne veux évidemment pas perdre mon cabinet, mais je me dis que peut-être je ne suis pas si bon que cela. La médecine c’est toute ma vie, j’ai toujours voulu devenir médecin. Lorsque Bianca me dit qu’aucun homme n’a réussi à la supporter je suis perplexe. Comment cela est-il possible ? Elle est si belle, si énergique, elle donne envie de sourire en permanence et puis elle est très intelligente. Je pense que c’est sans doute ce que j’aime le plus chez elle. Bianca est futée, elle gagne toutes ses affaires, je me suis renseigné sur son compte. Quand elle me demande pour ma personne je hausse les épaules avant de lui répondre : « Je travaille aussi énormément, peut-être trop d’ailleurs. » Il faut que j’occupe mes journées, que je pense à autre chose, sinon je ne fais que de penser à mon ami Tom. Enfin en ce moment, à cause de cette fâcheuse affaire. Bien sûr je suis humain, mais je n’arrive pas à me faire à l’idée que j’ai pu me tromper. Quand Bianca m’annonce que l’affaire va vite se terminer je me demande ce qu’elle veut dire par là. Va t-elle me soutirer énormément d’argents ? Je ne pense pas. Elle va sans doute tout faire pour ne pas aller jusqu’au tribunal, je lui en serais alors extrêmement reconnaissant. Je ne sais pas quoi lui répondre, elle me dit qu’elle a pris sa décision. Je suis interdit, je la fixe un instant, mais je ne pipe pas mot. Bien sûr je veux que cette histoire se termine. Je sais seulement que les patients qui viendront me voir se demanderont s’ils font bien de toujours venir me voir, mais avec le temps cette affaire se tassera et enfin je pourrais de nouveau respirer. Quant elle m’annonce qu’elle veut aussi m’embrasser je me sens pousser des ailes. Je suis tombé amoureux au collège, mais jamais la fille que j’aimais ne pourrait rivaliser avec Bianca. Cette femme est juste magnifique. Je crois que je suis tombé sous son charme à la première seconde. Elle est tellement belle, drôle, douce, folle. J’ai besoin d’une personne comme elle dans ma vie. Je veux l’embrasser, je me mords la lèvre, mais en réalité je veux mordre la sienne. Il y a une véritable alchimie entre nous. J’aime moi aussi la façon dont elle a de me regarder. Je crois que je suis tout bonnement amoureux. J’ai l’impression d’avoir déjà entendu sa phrase, je regarde les téléfilms d’amour à la télé lorsque je suis de congé. Il vaut sans doute mieux que je garde ce détail pour moi pour l’instant. Effectivement, lorsqu’elle pose ses lèvres sur les miennes je me sens embarquer dans un autre monde. Ses lèvres sont douces et sucrées. J’aimerai l’embrasser pour toujours, j’aimerais que le temps cesse de s’écouler, d’ailleurs cet instant est tellement magique que j’ai la nette impression qu’il s’est arrêté. Notre baiser se rompt à l’instant où la grande roue se remet en route. Je prends alors naturellement sa main dans la mienne avant de lui embrasser, oui, que voulez-vous je suis romantique. « Je crois que c’est le meilleur baiser que l’on m’ait donné. » Je dépose de nouveau mes lèvres sur les siennes pour un baiser chaste, quand je me rends compte qu’il vaut mieux que pour le moment personne ne nous voit. Au cas où que ses patrons en aient vent et qu’ainsi ils lui disent qu’ils donnent l’affaire à un autre avocat de sa boite. « Il vaut mieux que l’on soit discret jusqu’à la fin du dossier. » Je n’arrive cependant pas à lui rendre sa main, j’aimerais l’avoir pour toujours dans la mienne.