+ SOIRÉE AVEC MA MOITIÉ, MA SOEUR DE COEUR /feat B.

Nous sommes vendredi soir. Bianca et moi-même terminons le boulot assez tôt, à vrai dire c’est parce que nous avons décidé de sortir toutes les deux. Demain nous nous travaillons pas puisqu’il s’agit du weekend, de ce fait, nous nous sommes dépêchées de terminer nos dossiers pour partir en soirée. Toutefois, nous ne sommes pas comme les autres personnes, nous avons décidé de partir du travail en mode « James Bond ». Personne ne devait nous voir. Nous sommes parties sacs sous le bras et nous avons marché sans faire de bruit, sans que personne ne nous voit. Je dois bien admettre que l’on a bien rigolé ! On a rejoint l’ascenseur et nous nous sommes mises à pouffer de rire. J’ai envoyé un rapide texto à Maxou pour lui dire que je passais la fin de journée et une bonne partie de la nuit avec B. Je ne veux pas qu’il s’inquiète s’il ne me voit pas rentrer. Arrivant au parking, nous ne savions pas ce que nous allions faire. J’ai alors eu une super idée ! La patinoire. Je dois avouer que j’aime la glace, ma saison préférée est l’hiver après tout ! De plus, il y a de quoi grignoter là-bas. Du coup, nous sommes parties direction la patinoire. Avec B. nous nous amusons toujours. Elle est comme une véritable sœur pour moi, puis je l’a surnomme B. ou la plus belle, parce qu’il faut bien l’admettre : B. est magnifique ! J’aimerai être aussi belle qu’elle. B. a tout pour elle, le physique, la beauté et l’intelligence ! Elle pourrait rapidement trouver un mec pour une relation stable, mais je crois que cela n’est pas son truc. Elle profite de la vie alors que moi je veux me caser. Je devrais sans doute être insouciante comme B. des fois je me dis que ma vie serait beaucoup plus simple si j’agissais comme elle, mais voilà le soucis : je ne suis pas ainsi. Je suis restée dans mon idéal : un prince charmant. Je n’y peux rien je suis faite ainsi : romantique. J’attends toujours que mon prince arrive dans ma vie, mais le soucis c’est qu’il a dû se perdre en chemin. Je n’ai aucun moyen de le contacter alors je l’attends tout simplement. Quand nous arrivons à la patinoire je dis alors à B. : « Tu veux qu’on grignote tout de suite ou alors on enfile nos patins ? » Je suis pour la seconde option, nous irons manger un bout pas loin d’ici quand nos ventres crieront famine.

Cette semaine au travail à été plutôt chargé, j'ai trois gros dossiers avec le cabinet et encore deux en volontariat, je suis donc débordée, c'est simple, je n'ai pas eu une minute a moi pour faire ce que je voulais vraiment cette semaine. Je suis une ambitieuse et de ce fait, je peux me concentrer à 100 pour cent sur le boulot que j'ai à faire s'en forcément trouver le temps long. Heureusement que ma meilleure amie Lou travaille avec moi sinon je pense que je ne l'aurais pas vu de la semaine. J'adore cette fille, c'est ma meilleure amie depuis la fac, c'est comme un coup de foudre amical ont, c'est tout de suite plus. Elle est plus qu'une meilleure amie, c'est comme une sœur pour moi, je n'ai jamais eu la chance d'en avoir une et avec elle dans ma vie, c'est comme si c'était le cas, Lou a une vie tellement posée et calme et moi, c'est tout le contraire parfois, elle me remet sur le droit chemin pour pas trop que je me perde dans mes soirées et de mon côté, j'essaie de la faire sortir un peu plus et qu'elle profite de la vie. Je pense que Lou et moi formons une très bonne équipe, on a toutes les deux des choses a apporté à l'autre, c'est le pourquoi de notre si belle amitié et son frère aussi non, je plaisante même si j'aime bien m'envoyer en l'air avec son frère, je ne reste pas amie avec pour cela. Nous voilà arrivées à la patinoire, j'adore patiner, je ne suis pas la meilleure dans ce domaine, mais, je me débrouille pas mal, c'est Lou qui m'a tout appris. Je l'écoute attentivement et je lui réponds :: tu sais très bien que j'ai toujours faim moi :: j'éclate de rire, je suis fan de nourriture, je mange toujours et je ne grossis pas grâce au sport et au stress, je pense aussi, je reprends mon sérieux et je lui dis :: patinons un peu avant comme ça, j'aurais encore plus faim après, en plus je vais te montrer une figure que j'ai appris la dernière fois, tu ne vas pas en revenir :: je lui souris sincèrement. J'aime vraiment passer du temps avec elle, c'est ma bouffer d'oxygène.

La semaine a été assez compliqué. J’ai repris le travail est la tension est toujours aussi présente et pesante avec mon patron. J’essaye de l’éviter au maximum bien sûr. Je ne comprends pas ce qu’il attend de moi sincèrement, une chose est sûre je ne suis pas à la hauteur de B. question boulot. Je me dis que je n’aurais pas dû quitter mon ancienne boite … Je n’en parle pas à B. parce qu’elle me dirait que j’ai ma place au sein de celle-ci, mais je sais pertinemment que non. Peut-être vais-je partir … je ne sais pas. Je me sens si minable comparé aux autres avocats, que je me dis que je devrais peut-être faire une reconversion professionnelle … pourquoi ne pas devenir fleuriste ? Après tout j’adore les fleurs et puis je pourrais ouvrir ma boite puisque j’ai l’argent pour. Cependant, je ne sais pas. J’ai toujours voulu être avocate pour mettre les malfrats en prison. Aujourd’hui, je ne sais plus ce que je veux réellement. Je pousse un soupire et je regarde ailleurs. Je ne veux pas en parler à B. oui je l’aime, oui elle est comme ma sœur, mais pourrait-elle comprendre ? Ou alors il va falloir que je me mette au niveau des autres, c’est-à-dire travailler davantage … je n’ai toutefois pas le permis alors cela risque d’être assez compliqué. Je ne sais sincèrement plus quoi faire. Je suis rongée parce que je désire : mon patron. Il me plait, il n’y a aucun doute. Je crois même que je suis « amoureuse » et je dois bien admettre que cela me fait mal. Un homme comme lui ne peut pas sortir avec une fille comme moi … Il est trop beau, trop impeccable, trop sexy, il est au-dessus de tous les autres hommes et puis il est marié. Sa femme est canon, mais j’ai l’impression qu’il n’y a rien entre eux … puis elle me drague ouvertement. Désirent-ils un plan à trois ? Ce n’est absolument pas mon truc ! D’ailleurs, cela me choque intérieurement. Je ne sais pas avec qui parler de tout cela, il faudrait sans doute que je vois mon psychiatre, j’ai absolument besoin de parler. Quand on arrive B. m’annonce que nous mangerons après, puisque je lui ai donné  le choix entre : on mange ou on patine. De ce fait, on enfile nos patins. J’adore patiner, même s’il m’arrive de prendre de grosses gamelles ! Je ris quand je m’élance sur la glace. Il n’y a pas beaucoup de monde présent, tant mieux. Je ris et souris à B. en lui demandant de me montrer la fameuse figure ! J’ai hâte de voir cela, j’espère qu’elle ne va pas se faire mal. Je me pince les lèvres, elle veut manger plus tard, ainsi elle aura vraiment les crocs ! Peut-être pourrions-nous manger un McDo, il y en a un pas loin de la patinoire. Nous pourrions revenir après le repas, pour éliminer en quelque sorte. Je lui souris tendrement, j’ai l’impression d’être de nouveau une enfant quand je m’amuse ainsi avec mon âme sœur, ma meilleure amie : B. « Alors, ta figure ? » Je lui offre un sourire mutin sur mon visage.

Lou et moi sommes deux personnes complètement différentes, elle se laisse plus facilement marcher sur les pieds que moi. J'ai un fort caractère et personne ne me fait peur même pas notre patron, il m'amuse même, il lève la voix sur moi et au final, j'ai toujours le dernier mot. Il m'a renvoyé trois fois en un an, je pense, mais, il est toujours revenu vers moi, je l'insupporte, mais, je suis sont meilleure éléments alors pour le prestige de son cabinet, il doit tout faire pour me garder. Parfois, j'ai l'impression que Lou n'est pas super intégrée au cabinet et cela me peine, je ne lui porte pas toute l'attention que je devrais, je suis trop absorbée par mon travail et je la délaisse beaucoup. Je pense que je vais prendre plus de dossiers et que je vais lui demander de plaider avec moi comme ça elle pourra s'exercer un peu plus et voir du monde hors de l'agence. Je ne veux pas qu'elle perde confiance en elle à cause du chef qui en demande beaucoup trop aux nouveaux. Je vais défendre mon âme sœur bec et ongles, je vais la prendre sous mon aile après tout, c'est à cause de moi qu'elle bosse dans cette agence. 

J'aime me retrouver à la patinoire, tous les gens normaux aiment le soleil et la plage mon délire à moi, c'est plus le froid et l'hiver. La patinoire, c'est donc pour moi un endroit où je me sens plus qu'à l'aise, je commence à patiner tout doucement pour me mettre à l'aise, je suis un peu rouillée, mais, ça va, je reprends vite mes marques. Lou me demande de faire ma nouvelle figure et je ricane, j'ai dû la faire deux trois fois l'année dernière, je lui sourit et dit :: Viens pas trop prés mon âme sœur je vais te montrer l'étendue de mon talent :: même moi ça me fait rire, je ne suis pas très douée, mais, je gère les bases, on va dire. Je commence de nouveau à patiner et je me lance dans ma figure un double Axel, une figure que j'ai bien bossée pour l'impressionner. Je la réussis haut la main, je suis très fière de moi, je retourne vers Lou et lui dis :: Je suis trop fière et je ne suis même pas tombée ta vu ta vu :: je suis excité comme une petite puce. Je lui souris et lui dis ::faut que je te parle d'un truc niveau éthique professionnel, je sais que tu en a plus que moi :: je suis une très bonne avocate mais , je peux très vite déraper du mauvais côté avec mon caractère de brin.

Bianca est réellement une véritable sœur pour moi. Celle que je n’ai jamais eu. Nous nous connaissons depuis pas mal d’années et elle m’a révélé à moi-même. Avant je n’étais qu’une ombre, je ne fréquentais personne et d’ailleurs personne ne voulait me fréquenter. J’étais trop seule, je n’avais pas vraiment d’amis, ce n’était pas mon truc. On m’a toujours dit qu’on rencontrait ses véritables amies à la fac et cette personne – mon oncle – avait totalement raison ! Quand j’ai rencontré B. j’ai su qu’elle deviendrait comme ma sœur. Elle est toujours si positive ! Si pétillante ! Elle a même été amoureuse, malheureusement il lui a brisé le cœur. Elle a du coup changé, un peu. Maintenant, elle n’offre plus son cœur, cela ne l’intéresse plus, ou cela lui fait peur. Elle ne le donne qu’à ses proches amis, comme moi. Je sais que j’ai de la chance de l’avoir, j’ai même décidé d’aller dans sa boite d’avocats, le seul soucis c’est que je ne m’y sens pas à ma place. Ils sont tous plus intelligents que moi. Je me sens minable. Je pense très sincèrement à partir, ou à m’améliorer, le soucis c’est que je ne peux pas vraiment faire d’heures en plus. Quand je rentre le soir, que je prépare le dîner pour Max et moi, je vais ensuite dans ma chambre pour travailler mes dossiers. J’y passe des heures, je me couche tard et pourtant j’ai la nette impression de ne pas les rattraper. Ce sont des requins, ils n’ont aucun sentiment quand ils se lancent, mais moi je ne sais pas être comme cela. Je suis émotive, craintive, motivée, bosseuse, j’ai un cœur, parfois je me dis que si j’étais moins sensible je gagnerai plus d’affaires. J’ai déjà perdu un procès et tous mes collègues m’ont regardé étrangement. Ils ne sont surement pas habituer à ce que l’un de leur collègue ne gagne pas d’affaires. Ce jour là je suis même allée m’enfermer dans les toilettes pour pleurer. Je ne l’ai dit à personne, ni à Max, ni à B. Je ne sais même pas si je leur dirais un jour. Je me sens vraiment minable. Mais que pourrai-je faire d’autre ? Après tout plaider c’est ce que j’aime faire, c’est ce que je veux faire. Je devrais en parler à B. mais je ne suis pas encore prête, quoi que de toute façon je sais que je vais pleurer … Quand elle me dit qu’elle a travaillé une nouvelle figure je l’observe. Elle fait une sorte d'Axel, je suis très fière d’elle. B. m’étonnera toujours. Je l’applaudie bien entendu et je l’a sert dans mes bras. « Oui j’ai vu ! C’était génial et magique ! » Des paillettes scintillent dans mes yeux, je suis vraiment très très très fière d’elle. Quand elle me dit qu’elle a une question à me poser, d’un truc éthique comme elle dit, je me demande de quoi elle va me parler. Je fais une tête bizarre avant de lui dire : « Vas-y, raconte. » Nous décidons de quitter la patinoire un instant pour s’asseoir sur un banc qui donne sur la dite patinoire pour parler. « C’est bon, dis moi tout. » Je suis surprise, elle est vraiment meilleure avocate que moi, que veut-elle ?

Je suis une grande enfant, je me laisse vivre sans me soucier des regards des personnes que je ne connais pas. Je suis une grande enfant, j'aime les fêtes foraines, les manèges et les sucreries. J'aime vivre sans me mettre de limite, j'aime vivre sans me poser de question, on peut mourir en traversant la rue donc, je vis ma vie à cent pour-cent pour n'avoir rien à regretter. Je fais souvent de mauvais choix et j'en assume la responsabilité et je repars ensuite vers de nouvelles aventures chocolatées. Je suis une grande enfant qui ne se prend pas la tête est qui vis au jour le jour comme je suis en train de le faire avec le jeune médecin. Je pourrais me poser mille et une question du genre "Est-ce que je lui plais ?" "Est-ce qu'il va m'embrasser ?" Que vont dire les gens ?" Je ne suis pas dans ce genre de pensée, je pense que Lou se poserait ce genre de question, je pense même qu'elle ne l'aurait pas abordée, c'est un grand timide mon âme-soeur tout mon contraire. Parfois quand je regarde notre amitié, je souris nous sommes tellement différente que c'est dur de croire que nous sommes amies depuis si longtemps. Entre nous, c'est plus fort que tout, c'est ma personne, je sais ce qui est bon pour elle et elle sait ce qui est bon pour même si je ne l'écoute pas tout le temps.

Pour une fois, j'ai décidé d'être sérieuse comme je le suis au travail, j'ai ma tête de fille studieuse. Je vais parler de Kessy à Lou, il faut que j'en parle à quelqu'un est personne n'est mieux placer pour me conseiller, elle s'est tout de moi, je n'ai donc pas besoin de jouer la comédie avec elle. Je vais lui parler à cœur ouvert et si elle me connait aussi bien que je le crois, elle va comprendre que c'est sérieux. Je lui fais un sourire et m'assois à côté d'elle, je dis pour plaisanter :: J'aurais dû devenir patineuse et non avocat, il y aurait plus de méchants en liberté:: je ris légèrement, je reprends donc : : il y a cet homme que j'ai rencontré récemment qui me plait bien Lou, il change la donne, je me sens bien avec lui, je ne parle pas du prince charmant quoiqu'il a tout du prince charmant, je ne croit pas en ce genre de truc. Il change la donne, je n'ai plus envie quand je suis avec lui d'aller voir ailleurs et j'aimerais que nos moments à deux durent plus longtemps:: je ne croit pas que j'ai dit un truc pareil ça ne me ressemble pas, mais, on peut entendre au son de ma voix que c'est sincère très sincère, je reprends :: Le souci, c'est que je le poursuis en justice pour erreur médicale et c'est la première fois que je n'ai pas envie d'aller plaidé. J'ai besoin de toi pour que tu me remettes sur le droit chemin.:: Ce n'est pas correct de sortir avec un client.

Je suis heureuse d’avoir un moment de ce genre avec Bianca. Cela fait un moment que nous n’avons pas passé de moment toutes les deux en dehors du travail. De plus, quand Bianca travaille, elle est dans sa bulle. Je ne veux alors pas la déranger, de temps en temps je lui dis que je galère sur un dossier en texto et nous mangeons ensemble le midi et le soir. Globalement je connais Bianca par cœur. J’aime son côté très sérieux et j’aime son côté extraverti. Elle est parfois très expansive, mais c’est aussi pour cela que je l’aime. Elle est ma moitié, elle est ma sœur. D’ailleurs je pense qu’elle est mon âme sœur au féminin. On est tellement complémentaire elle et moi ! Nous sommes le jour et la nuit, mais c’est cela qui fait notre force, mais je dois avouer que quelque chose cloche aujourd’hui. Bianca prend son air sérieux, je me demande bien ce qui se passe dans son esprit. Elle commence à me faire peur, je redoute qu’elle me dise qu’elle est malade ou quelque chose de ce genre. Je ne pourrais jamais vivre sans ma moitié, je serais totalement perdue sans elle. Bianca est en quelque sorte à moi, nous sommes comme les oiseaux, ceux que l’on nomme les inséparables. Je pose alors ma main sur la sienne, je la fixe, j’essaye de cacher ma peur, mais elle est véritablement palpable. Quand elle me dit qu’elle aurait dû devenir une patineuse, je pense au fait que je ne sais pas si j’ai ma place dans ce milieu d’avocats. Je pince mes lèvres, j’attends toujours la suite. Elle essaye de me faire rire, elle veut que je me détende. Quand elle commence à me parler d’un homme je retrouve ma respiration. Je suis littéralement soulagée et je pense que cela se voit sur mon visage. Je tiens toujours sa main dans la mienne et je l’écoute attentivement. Elle me dit qu’il change la donne. Je suis surprise, je ne l’ai jamais vu ainsi. Ma Bianca est amoureuse ! Est-ce qu’elle s’en rend elle-même compte ? Elle en pince vraiment pour cet homme, je suis sûr qu’il est formidable pour qu’elle l’apprécie ainsi. Bianca n’est pas du genre à se tromper, quand elle aime, Bianca est sûr d’elle. Elle ne donne pas son amour à n’importe qui. Apparemment, puisqu’elle me parle d’erreur médicale c’est qu’il doit être médecin. C’est drôle, je n’aurai jamais pensé qu’un médecin lui plairait. « Tu sais, tu n’es pas obligé d’aller jusqu'au tribunal et puis quand cette affaire sera terminée, il n’y aura plus aucune barrière entre vous. » Je lui souris avant de poser ma tête sur son épaule, je tiens toujours sa main. « Tu peux aussi demander à quelqu’un d’autre de plaider à ta place, mais aux vues de la boite ou nous sommes ils voudront le saigner ton médecin. » Je me pince alors les lèvres : « Il vaut mieux que tu trouves un accord et que tu classes l’affaire rapidement. » Je ferme alors les yeux avant de lui dire sur le ton de la rigolade : « Tu sais quoi ? On devrait ouvrir une boutique de fleurs. On serait associée ! J’adorai avoir une boutique de fleurs. » Je rigole qu’à moitié, mais j’avoue que j’aime tout de même aller au tribunal. Je ne suis peut-être pas la meilleure des avocates, je suis loin d’égaler Bianca, mais une chose est sûre, j’aime défendre les personnes qui en ont besoin. « Je crois que notre métier d’avocat, bien qu’il soit compliqué, nous manquerait quand même de trop. » Je souris et ferme les yeux, j’aime être avec ma moitié. J’aimerais que le temps cesse de s’écouler un instant pour profiter durant quelques minutes de ma sœur adorée.

Lou et moi sommes deux personnes différentes, elle croit au prince charmant et moi, je crois que tous les princes charmants sont des grenouilles et je déteste les grenouilles. Je ne crois pas en l'amour au véritable amour le grand amour comme dans les séries télévisées. Je ne parle pas trop de mes histoires de sexe avec Lou, je sais qu'elle n'approuve pas vraiment ce genre de relation et elle n'approuverait surement pas le fait que sont frère fait partie des personnes avec qui je m'envoie en l'air. C'est ma meilleure amie, mais, je préfère la préserver de ce secret, je pense qu'elle va se sentir trahi quand elle va le découvrir, mais, je préfère ne rien dire et c'est bête à dire, mais, le secret pimente les choses avec Max et c'est très bon quand on se voit.
Toutes les bonnes choses ont une fin, et la fin de mes plans cul a sonné, je ne veux plus de cette vie-là. Je veux essayer d'être en couple, je pense que cette aventure va être dure et pleine de haut et de bas, mais, je sens que j'ai besoin d'essayer. J'ai besoin et j'ai envie de me lancer dans cette nouvelle aventure depuis que j'ai rencontré Kessy, je me sens étrange et j'ai envie que de lui. J'ai toujours eux envient de plusieurs hommes, mais, depuis que je l'ai vu au bureau, je ne cesse de penser à lui du soir au matin, j'ai envie de lui, mais, j'ai aussi envie de le contraire et qui sais essayer quelque chose avec lui. Je crois que je subis ce que l'on appelle un coup de foudre le truc pour les petites filles qui croit au prince charmant. Je suis tombé sous le charme de ce médecin. Je regarde Lou et je lui souris en écoutant ses jolis arguments, elle est faite pour être avocat cette fille, je lui réponds :: je te donne le dossier Lou et tu vas trouver un compromis pour pas qu'il perde sont cabinet. Je n'ai confiance qu'en toi dans ce cabinet si je donne le dossier au boss, il va tout lui prendre et je ne veux pas de ça :: je me surprends à vouloir le protéger, c'est un sentiment assez agréable au final :: dis-moi que tu acceptes si te plait, il va avoir conflit d'intérêt si je garde le dossier :: je lui souris et j'ai envie de lui parler de lui comme une fille le fait avec sa meilleure amie alors je prend la parole :: il est vraiment cool comme mec il un regard si tendre et affectueux, il me traite comme une princesse ma chérie, je me sens bien avec lui et je n'ai pas envie qui lui arrive quelque chose de mal, tu vois ce que je veux dire ?:: je fais ma tête de sérieuse et je dis comme ça d'un coup :: je crois que je l'aime bien :: je n'ai jamais dit à Lou que j'aime bien un mec et pourtant, on se connait depuis l'université, c'est pour dire que ça fait un moment. J'éclate de rire à l'idée de Lou et je fais une tête bizarre pour lui dire :: bah non, pas des fleurs, je suis allergique à ça moi, je n'ai pas envie de gonfler et d'aller à l’hôpital tu sais que j'ai une peur bleue de ses endroits:: je frisonne rien que d'en parler. :: une boutique de chocolat, c'est le top ça :: je lui souris de nouveau et je rajoute :: c'est ma vie le tribunal, je ne sais pas si je pouvais m'en passer un jour :: j'aime passer un tel moment avec elle.

Je pense que je n’aurais jamais imaginé, même dans mes rêves les plus profonds qu’un jour Bianca tomberait amoureuse d’un homme. Bien sûr, je sais qu’elle aime papillonner, même si nous en parlons très peu. Je ne suis pas le même genre de personnes. Bianca est certes ma meilleure amie, mais je suis dans le genre fleur bleu, romantique, amoureuse de l’idée même d’aimer, celle qui attend son prince charmant sur son cheval blanc. Du coup, lorsqu’elle me parle de cet homme, je me dis que je suis dans une autre dimension. Je me pince même  pour être sûre que je ne rêve pas. Je suis toutefois heureuse, elle ressent enfin ce que je ressens moi-même. Pourtant, je ne suis pas forcément à l’aise, même avec les histoires de couples, sans doute parce que je n’en ai jamais eu dans le fond. Elle sait que je craque pour notre patron, mais c’est beaucoup trop compliqué pour mon petit cœur si fragile. Il n’est définitivement pas un prince charmant, mais je l’aime. On ne contrôle pas ses sentiments et malheureusement je suis amoureuse d’un homme marié. C’est aussi une des raisons pour laquelle je désire partir de la boite, toutefois je n’ai pas encore pris ma décision. Quand Bianca me supplie de reprendre son dossier, je ne sais pas si je suis à la hauteur, mais elle a raison : si elle confie cette affaire à un autre avocat, il va tout perdre tout bonnement. Je me sens alors charger d’une mission, oui je vais le faire pour elle. « Je … » Je la fixe avant de reprendre : « Je m’en charge, je vais trouver un accord, il va garder son cabinet et ses patients, promis ! » Je sers alors sa main dans la mienne, je suis confiante. « Ne t’en fais pas, je m’en occupe. » Je suis très déterminée. Je vais le faire pour elle, mais aussi pour lui. Même si je ne le connais pas, je sais que Bianca l’aime alors je l’aime aussi. Puis soudain, Bianca le décrit. Un sourire fend mon visage, ma Bianca est réellement amoureuse !!! J’ai presque envie de faire une danse de la joie tellement je suis heureuse pour elle. Bien sûr je n’utiliserais sans doute pas le mot « cool » pour décrire un homme que j’aime, mais c’est le genre de Bianca. Je la fixe avec des gros yeux ronds, glouton. Je dévore son amour à travers son regard, j’en ai besoin je déprime bien trop en ce moment. Quand elle me dit qu’il la traite comme une princesse je ne peux pas cacher ma joie plus longtemps. Je sautille sur place, je la prends dans mes bras et je la sers fort. « Tu es amoureuse ma Bianca c’est tellement inattendu et à la fois merveilleux ! » J’ai même une larme à l'œil. Elle m’annonce alors qu’elle est allergique aux fleurs, j’avais oublié ce détail très important. Je pense sincèrement cesser mon métier d’avocate, parce que je n’arrive pas à travailler sans penser au fait qu’il se trouve à quelques pas de moi. « Je suis sérieuse, je pense quitter la boite. Il me perturbe trop. Je partirais peut-être après l’affaire que tu viens de me donner. » Je suis soudainement éprise de tristesse. J’aime être avocate, mais je me sens minable. Je ne sais pas pourquoi, j’ai perdu toute la confiance que j’avais en moi-même en venant rejoindre Bianca dans cette boite. Quant elle me dit que le tribunal c’est sa vie je suis d’accord avec elle. Bianca est douée, très douée, c’est même à mon sens la meilleure.