Début d'une nouvelle vie ... A deux? [Edwara]

Cela faisait maintenant une semaine que les parents de Clara avaient péri dans l'incendie de leur maison, dont la jeune femme se sentait responsable. Après six jours où elle était hospitalisée elle pu sortir. Elle passa la nuit chez sa meilleure amie pour ensuite se rendre à l'enterrement de ses parents, le plus dur moment de sa vie.

Arrivée à sa porte avec une valise contenant tout ce qu'elle possédait, Clara toqua, la boule au ventre et le poing serré par le stress.

Il y a quelques jours j’ai appris une terrible nouvelle. J’ai appris dans le journal que les parents d’une de mes anciennes élèves avait péri dans un incendie. L’incendie de leur maison. Je me suis alors empressée de lire le reste de l’article pour savoir si leur fille était encore en vie ou non. Heureusement, j’avais lu qu’elle était saine et sauve. Quelques jours plus tard, j’ai attendu de voir dans le journal le jour des obsèques afin de m’y rendre. C’est la moindre des choses, ses gens je les ai connu via leur fille. Ils sont venus aux réunions parents-prof, ils ont participé à la vie du lycée et se joignait parfois à nous quand il y avait des activités extra scolaire à faire. Je me suis alors mis en tête d’accueillir la jeune femme chez moi. C’est vrai que mon fils est rarement à la maison et sa me ferait du bien d’avoir de la compagnie après mes journées de travails. Je me suis alors rendue aux obsèques, signé un petit mot dans le livre d’or puis me suis arrangé pour réussir à croisé Clara. Je lui ai alors proposé de venir vivre chez moi quelques temps. Histoire qu’elle se trouve un travail et un toit pour vivre. Le temps qu’elle aille mieux également. Celle-ci à accepter après que j’ai lourdement insister.

Je lui avais proposé de me rejoindre chez moi sur les coups de dix huit heures. Histoire que j’ai le temps de préparer la troisième chambre de la maison, faire un brin de ménage, car je suis bordélique et comme je vis seul, j’ai appris à supporter mon petit bazar… C’est alors que j’entendis frapper. Je me précipitai à la porte, pour ne pas la laisser trop attendre dehors, ouvrit la porte et l’accueille avec un grand sourire. « Tu n’es pas en retard ! Je t’en prie entre ! » J’ouvris alors la porte en grand afin qu’elle comprenne qu’elle pouvait entrer. « Tu veux boire quelque chose ? » Je ne savais pas trop comment me comporter avec elle, je ne l’avais vue qu’en cours et parfois à des cours de soutien, mais jamais nous ne nous étions croiser dans des situations dites personnelles.

C’est vrai que j’aurais peut-être dû réfléchir avant d’accueillir une ancienne élève à la maison. Enfin, ce n’est même pas l’accueillir à la maison, c’est carrément lui proposer de vivre à la maison. Mais en même temps, j’en ai marre de vivre tout seul et je n’en ai rien à faire de ce que les gens pourront dire. J’ai le droit de vivre ma vie. Peut importe ce que diront mes collègues, ceux qui ont également connu Clara en tant qu’élève, aujourd’hui c’est une femme adulte et ce n’est plus mon élève, j’ai le droit d’accueillir une connaissance chez moi, sans que ça fasse jaser tout le quartier ! « Soda ou jus de fruit ? Je peux également te proposer du thé ou un café si tu le souhaites. » Je lui fais alors signe de s’assoir dans un des canapés du salon, salon qu’elle à d’ailleurs complimenter. Pourtant, la décoration ne fait pas partie de mon point fort… « Tu as le droit de te moquer de mon gout en matière de décoration… Ta première mission sera peut-être d’ailleurs de redécorer toute la maison ! » Je lui fais alors un large sourire en attendant sa réponse concernant ce qu’elle veut boire. Ça fait longtemps que je ne me suis pas retrouvé en tête à tête avec une femme chez moi. Depuis que j’ai divorcé de ma femme, j’ai un peu de mal à sortir et à m’ouvrir aux gens. J’ai l’impression que dès que j’ouvre la bouche on va me critiquer, pourtant ce n’est pas moi qui ai trompé ma femme… Mais les gens ne comprennent pas pourquoi je ne lui ai pas pardonné parce qu’on avait un enfant… Il est assez vieux pour comprendre qu’on ne vit pas dans un conte de fée et que ses parents n’étaient pas destiner à vivre toute leur vie ensemble.

« Soda ou jus de fruit ? Je peux également te proposer du thé ou un café si tu le souhaites. » Clara partit ensuite s'asseoir sur le canapé que lui montre Edward, avant de retirer sa veste pour être plus à l'aise.

« Tu as le droit de te moquer de mon gout en matière de décoration… Ta première mission sera peut-être d’ailleurs de redécorer toute la maison ! » Clara ne pu s'empêcher de rire légèrement malgré sa tristesse au début de la phrase du professeur avant de se sentir étrange à la deuxième. Elle ne se voyait pas vivre définitivement chez lui, pour être c'était quand même provisoire, elle ne voulait pas déranger. « Je veux bien du jus de fruit, s'il te plait ! » répondit-elle dans un premier temps.

« On ne peut pas vraiment parler de goût, je crois, enfin, surtout de décoration je dirai, c'est assez… épuré on va dire ! » dit-elle, plus à l'aise qu'elle ne le pensait après avoir marqué une pause. « Pour ce qui est de tout redécorer, il faudra peut-être laisser ça à la femme qui partagera ta vie, réellement non ? »

Elle but une gorgée du jus de fruit qu'Ed venait de lui servir avant de poser une nouvelle question. « Joshua est au courant ? » Cela l'inquiétait en fait, elle venait s'installer chez lui aussi, même s'il n'était pas souvent là et Clara ne voulait pas qu'il se fasse des films.

Clara me répond alors qu’elle souhaite un jus de fruit, je m’empresse d’aller dans la cuisine chercher une bouteille de jus de fruits et deux verres. Je les ramène dans le salon, lui serre un verre puis lui tend, alors de trinquer et boire une gorger de mon verre. Je m’assoie ensuite en face d’elle pour continuer la discussion. « Oh tu sais, je ne suis pas prêt à refaire ma vie pour le moment ! Et puis, tu peux refaire un peu de décoration et être neutre. Si j’appelle une décoratrice d’intérieur, ce n’est pas pour autant que je ferais ma vie avec elle hein ! » Je lui fais un léger sourire avant d’observer un peu plus mon intérieur. C’est vrai que depuis que ma femme est partie avec la décoration et quelques meubles, je ne me suis pas repencher sur la question de comment je trouvais mon intérieur. Et puis je m’en fiche un peu de tout ce qui est matériel. Les murs n’ont pas changé de couleurs depuis des années, les meubles sortent tout droit d’Ikea parce qu’ils sont plutôt simple à monter et facile à revendre. Il y a quelques photos de Joshua près de l’escalier, mais c’est tout. C’est les seuls choses que j’ai de personnel dans la décoration de cette maison. Il serait peut-être temps que là également, je recommence à zéro. « Joshua n’est pas au courant, mais il n’a rien à dire et je suis certain qu’il comprendra. » Joshua est mon fils, il a dix huit ans et il est très sociable. C’est toujours le premier à aider les gens et donner un coup de main. Alors même si au début il va trouver cela bizarre que j’accueille Clara à la maison parce qu’elle se retrouve à la rue, je sais qu’il va comprendre ma démarche et qu’il aurait fait la même chose à ma place.

« Oh tu sais, je ne suis pas prêt à refaire ma vie pour le moment ! Et puis, tu peux refaire un peu de décoration et être neutre. Si j’appelle une décoratrice d’intérieur, ce n’est pas pour autant que je ferais ma vie avec elle hein ! » « Joshua n’est pas au courant, mais il n’a rien à dire et je suis certain qu’il comprendra. » Elle connaissait Joshua de vue, car le lycée où elle était faisait collège et Joshua et son père se ressemblait beaucoup, physiquement en tout cas. « D'accord, j'espère aussi, je n'ai pas envie qu'il se sente de trop chez lui. »

Tout semblait si simple et Clara ne se rendit même pas compte qu'elle avait arrêté de broyer du noir, sans savoir pourquoi. Elle jeta machinalement un coup d'oeil autour d'elle avant de s'arrêter sur les photos dans l'escalier. Elle n'avait même plus ça, pas de photo de ses parents, elle devrait bien en trouver deux trois dans son téléphone mais ce n'était pas pareil et cette idée la ramena à sa morosité.

Elle prit d'ailleurs son téléphone dans ses mains et sentit les larmes retenues depuis une semaine perlées sur ses joues. Pourquoi se lâcher maintenant ? Devant Edward ? Elle aurait pu attendre d'être seule dans sa chambre mais là elle n'y arrivait plus, elle qui avait pour habitude de tout garder pour elle ne comprenait pas comment elle craquait aussi vite.

Je ne sais pas dans quel état je serais si je devais tout perdre. Si je devais perdre mon fils. Parce que c’est vrai, que c’est la seule chose que j’ai. Depuis que nous sommes divorcés avec sa mère, je n’ai plus réellement de famille en dehors de mon fils. Si ma maison devait partir en fumer, je ne sais pas si je serais réellement triste, car dans cette maison je n’ai plus grand-chose. Je ne suis pas non plus matériel. Certes, ça me ferait chier de ne plus avoir de photo de moi et de mon fils, mais tout ce que j’ai de mon fils je l’ai dans la tête. Tout les moments que l’on a passé ensemble sont gravés dans ma tête, je n’ai pas forcément besoin de photo pour m’en souvenir. C’est vrai que si je perdais cette maison, je perdrais aussi une part de souvenir que j’ai de notre petite famille… C’est dans ce salon qu’il a fait ses premiers pas, dans cette maison qu’il a fait ses premières conneries… Mais je ne préfère pas imaginer le pire.

Je vois alors Clara qui commence à pleurer. Elle a figé son regard dans son téléphone après avoir regarder les photos de Joshua accroché sur le mur de l’escalier. Je ne sais pas vraiment comment réagir, à part réagir comme un père. Je m’approche alors d’elle, l’enveloppe de mes bras et essai de la consoler. « Je suis là. Laisse toi allez, ça va te faire du bien. » Je sais que quand on est jeune, on essai d’être fort, que l’égo nous empêche de montrer nos émotions, mais là, je sens qu’elle a besoin de vider son sac, alors je la laisse tranquillement faire.

Et voilà que les larmes se mettaient à couler sans que Clara ne puisse faire quoi que ce soit. Edward la prit rapidement dans ses bras tout en lui disant : « Je suis là. Laisse toi allez, ça va te faire du bien. » et elle se sentit idiote. Idiote de lui imposer ses pleurs et qu'il soit obligé de la réconforter, idiote de craquer d'un seul coup plutôt que de s'isoler pour se laisser aller. Cependant, c'était plus fort qu'elle. Ses bras étaient rassurants et elle y resta quelques secondes, à peine une minute avant de s'écarter. Non, elle n'était pas là pour ça et lui non plus. Elle essuya donc ses joues avant de le regarder.

« Excuse-moi, je n'avais pas encore pleuré depuis la semaine dernière, je suppose que la fatigue joue. » et le fait qu'elle se sentait aussi responsable de la mort de ses parents n'arrangeait rien. Elle termina son verre de jus de fruits avant de demander :

« Est-ce que tu pourrais me montrer ma chambre et la salle de bain si ça ne te dérange pas, j'aimerais bien poser ma valise et prendre une douche. » Elle préférait en effet s'isoler un peu se sentant toujours fébrile. Elle avait aussi envie de reprendre une vie normale et c'est pourquoi elle reprendrait son stage la semaine suivante malgré l'avis négatif de ses collègues médecins. Elle voulait bouger, sortir, vivre normalement. Elle n'était pas de nature pessimiste et même avec ce qu'il s'était passé elle savait que rester à ne rien faire ou ressasser ce qu'il s'était passé ne l'aiderait pas. Cependant elle en avait besoin le temps de se laver et se changer dans de nouveaux vêtements.

Elle serait ensuite plus encline à entamer une conversation plus normale avec Edward.

Je l’ai prise dans mes bras. Je n’ai pas vraiment réfléchi à la situation. Je la sens alors qui s’écarte légèrement de moi, tu m’étonne qu’elle doit être mal à l’aise, pour elle je ne suis que son ancien professeur. Il faut que je reste à ma place. Elle me demande alors si je peux lui montrer sa chambre pour qu’elle puisse prendre une douche et ranger ses affaires. Bien sûr, quel con, c’est même la première chose que j’aurais dû faire ! « Bien sûr, je t’y emmène de suite ! » Je me lève alors du canapé, prend sa valise et monte les escaliers. Suivi de près par Clara, j’ouvre une porte qui amène sur une chambre. Les murs sont blancs cassé, un lit en baldaquin est situé au milieu de la chambre, avec une armoire en chêne. De l’autre côté du mur, une porte marron. Cette porte mène directement dans une petite salle de bain privée. « Voilà ta chambre, la salle de bain est au fond à gauche. Chaque chambre à sa salle de bain privé, c’était ma seule condition quand on a dessiné les plans ! » Je lui fais alors un léger sourire, entre dans la chambre pour poser la valise sur le lit puis me retourne vers Clara. « Je te laisse, n’hésite pas si tu as besoin de quoi que se soit. Normalement tu as le nécessaire dans la salle de bain. » Elle vient de perdre ses parents dans l’incendie de sa maison, donc forcément, j’ai eu l’idée d’aller racheter ce qu’il fallait pour qu’elle se sente bien. Du coup, dans la salle de bain elle pourra trouver des serviettes de bain, une brosse à dent et tout ce qui lui sera nécessaire, mais surtout tout ce que j’ai été capable d’acheter. Je lui fais un dernier sourire, puis sort de la chambre tout en fermant la porte derrière moi. Je descends alors les escaliers et m’en vais laver les verres qui trainaient sur la table basse avant de me poser devant la télévision.

« Bien sûr, je t’y emmène de suite ! » dit-il avant de prendre la valise de Clara et de lui montrer le chemin vers sa chambre. « Voilà ta chambre, la salle de bain est au fond à gauche. Chaque chambre à sa salle de bain privé, c’était ma seule condition quand on a dessiné les plans ! » Clara n'en revint pas, elle avait l'impression d'être traitée comme une princesse, la chambre était magnifique, et la salle de bain privée, comment dire… elle était sûre d'être tranquille et de ne déranger personne.

« Merci, c'est super ! » dit-elle alors, le sourire aux lèvres. « Je te laisse, n’hésite pas si tu as besoin de quoi que se soit. Normalement tu as le nécessaire dans la salle de bain. » La jeune femme lui rendit son sourire, et une fois la porte fermée, se dirigea vers la salle de bain. En effet, elle y trouva de quoi se laver, se sécher… et en fut touchée. Elle n'attendit même pas pour faire couler l'eau, se déshabiller et entrer dans la baignoire. Elle ne traina pas longtemps mais du y rester un quart d'heure, elle risquerait d'y prendre goût. Cela lui permis en tout cas de pleurer un bon coup puis de se ressaisir, la vie continuait après tout et ses parents n'aimerait pas la voir comme ça.

Elle sortit ensuite, se brossa les cheveux et enfila une robe bleue qu'elle avait achetée plus tôt. Elle rangea le reste de ses affaires dans le placard de sa chambre puis redescendit, plus en forme qu'une demi-heure auparavant. « Merci beaucoup, pour tout ce que tu as fait. » lui dit-elle sincèrement.

Je la laissai tranquille. Elle en avait besoin. Elle avait besoin de se retrouver seule. Ce que je peux parfaitement comprendre ! Une fois dans le salon, je pris mon cartable et m’installa à mon bureau pour commencer à travailler mes prochains cours. Oui, les cours ne se font pas au feeling, ça se travaille ! Bien qu’en littérature, on trouve toujours un thème à aborder, mais de nos jours, pour que les élèves soient attentifs, il faut des thèmes qui les touche directement, qui les impacts. Alors j’ai pris pour nouvelles habitudes, de leur faire lire des livres de film au cinéma qu’ils ont tous été voir, alors ils découvrent les détails et tout ce que le film n’a pas pu intégrer dans son synopsis. Bien sur, je leur fait aussi lire des livres classiques, mais en général, dès que ça parle d’amour, de guerre ou de trahison, ils sont tous attentifs !

Alors que je suis plongé dans mon prochain cours, j’entends Clara qui descend les escaliers. « Merci beaucoup pour tout ce que tu as fais. » Je me retourne alors et me lève pour me mettre à sa hauteur. « C’est normal Clara, j’ai connu tes parents et je t’ai supporté pendant plusieurs années en cours, si j’ai été capable de te supporter en cours, c’est que je suis capable de te supporter chez moi » Je lui fis alors un grand sourire. « Pour le diner pizza ça te vas ? Je n’ai pas été faire les courses… » C’est vrai que comme je vis seul, je ne fais pratiquement pas de course, je mange très léger par flemme de cuisiner… Quand je mange un vrai repas c’est que mon fils est à la maison.

Elle descendit et trouva Edward en train de bosser, il ne s'agirait donc pas d'une légende, les profs bossent chez eux, bien qu'elle n'en ai jamais douté mais parfois, on entend de ses choses. La brunette le remercia pour tout ce qu'il faisait pour elle et sa réponse la fit sourire. « C’est normal Clara, j’ai connu tes parents et je t’ai supporté pendant plusieurs années en cours, si j’ai été capable de te supporter en cours, c’est que je suis capable de te supporter chez moi » Elle doutait cependant que supporter une personne trois heures par semaine et la supporter tous les jours chez soi soit la même chose mais n'en dit rien. Il lui proposa ensuite de manger pizza pour le dîner, ajoutant qu'il n'avait pas fait les courses.

« Pas de souci, et si tu as besoin que je fasse quelque chose, n'hésite pas. » Elle allait se proposer pour faire les courses mais se souvint que non, elle n'en avait pas les moyens, son moral redescendit aussitôt en flèche. « Tu les fais travailler sur quoi tes élèves en ce moment ? » demanda-t-elle pour se changer les idées mais aussi pour parler avec son nouveau colocataire tout simplement.

Elle me demande sur quel cours je travaille. C’est bête à dire, mais d’une année sur l’autre, on est obligé de reprendre certain cours. On change la forme de temps en temps, pour que ce ne soit pas la routine pour nous chaque année, mais dans le programme d’étude donné par l’état, il y a forcément certain thème qui revienne. « Là je bosse sur le premier cours de l’année, le thème sera l’amour, mes élèves pourront choisir de lire n’importe quel livre sur l’amour et devront faire un exposé dessus devant toute la classe pour expliquez le livre et surtout me dire pourquoi ils ont choisi ce livre et pas un autre. » Je n’aime pas faire un cours sur un livre moi-même, demandé aux élèves de le lire… Je n’aime pas leur dire ‘vous avez jusqu’à tel date pour lire jusqu’à tel chapitre’ et voir en même temps en cours les chapitres et les expliquer. Je préfère quand mon cours est vivant. « Tu te souviens un peu de tes cours de littérature toi ? Ou ils sont totalement sortis de ta tête depuis que tu as quitté le lycée ? » Ça va pas être mal d’avoir une ancienne élève à moi à la maison, tout simplement parce qu’elle va pouvoir me dire ce qu’elle aimait bien dans mes cours et ce qu’elle n’aimait pas. Je vais pouvoir refonder mes cours en fonction d’elle, je pense que la plupart des jeunes pensaient comme elle donc…